L’Arlatan, hôtel des arts

Alexandre Duyck

À Arles, où elle habite une partie de l’année, Maja Hoffmann a transformé une bâtisse classée en établissement hôtelier avec l’aide de l’artiste cubain Jorge Pardo.


letemps logo

Parution : 2019
Photos : Hervé Hôte


Extrait

C’était le plus bel hôtel particulier d’Arles. L’un des plus anciens aussi, puisque les Romains y avaient construit, il y a deux mille ans, un palais. C’est aujourd’hui le plus bel hôtel de la ville. Arles a beau être la plus grande commune de France par sa superficie, son coeur historique tient dans un mouchoir de poche. Caché dans une petite rue du centre, l’Arlatan se trouve à quelques pas des quais du Rhône, de la place du Forum, coeur névralgique du centre, dont Van Gogh peignit le fameux Café de nuit, et de la cathédrale Saint-Trophime, classée au patrimoine mondial par l’Unesco.

Au bout de quatre années de rénovation, l’Arlatan a rouvert ses portes en octobre 2018. Grâce à Maja Hoffmann, célèbre descendante de la famille Fritz Hoffmann-La Roche, propriétaire du groupe pharmaceutique Roche. Si elle est née à Bâle, Maja Hoffmann a vécu toute sa jeunesse à Arles, où elle habite une partie de l’année. Et transforme la ville, investissant à coups de centaines de millions d’euros, notamment dans le cadre de sa fondation artistique Luma.