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Alexandre Duyck

Ce roman donne la parole à Augustin Trébuchon, un berger de Lozère engagé volontaire en 1914 alors qu'il est soutien de famille. Trébuchon, qui a réellement existé, n'a laissé derrière lui qu'une fiche matricule, deux médailles (Verdun et Croix de guerre) et une photographie. Ce livre, qui retrace la dernière bataille de la Première guerre mondiale en France, se veut un hommage à ce berger et à tous les combattants de 14-18.


Éditeur : Jean-Claude Lattès
Format : 13 x 20 cm
Nombre de pages : 250
Parution : 2018


Résumé

Le 11 novembre 1918 à 5h15, la France et l’Allemagne signent l’armistice. Mais l’état-major français décide d’attendre onze heures, en ce onzième jour du onzième mois, pour que cessent les combats. À 10h45, le soldat de première classe Augustin Trébuchon est tué. Il est le dernier soldat français tué. Alexandre Duyck a fouillé les archives militaires et civiles, retrouvé tout ce qu’on pouvait savoir sur ce  berger devenu soldat et imaginé le reste : les pensées de cet homme courageux, observateur, taiseux, blessé deux fois, qui fut de tous les combats, ne prit en 4 ans qu’une seule permission et obéi aux ordres jusqu’au bout.


La presse a aimé

"À ce garçon blond et trapu qui avait "trop de patois dans la bouche et pas assez de français", Alexandre Duyck offre non seulement une stèle de papier, mais aussi un dernier rêve, celui de partir s'installer, après la der des der, dans la pampa argentine, où pousse le blé, paissent les moutons et où les femmes sont belles. C'est un peu comme si, grâce à ce roman, il y était allé."
Jérôme Garcin, L'Obs. 

"À l’image du personnage, qui se faufile sur le champ de bataille en imitant les stratégies d’un animal traqué, le style d’Alexandre Duyck a du corps et du souffle. De ce der des ders des « morts pour la France », il offre un portrait vif et captivant, encore couvert de boue et de rosée."
Zoé Courtois, le Monde. 

"Dans ce beau premier roman, le journaliste Alexandre Duyck éclaire, à la lumière des ar­chives civiles et militaires, le destin insensé et cruel d'Augustin Trébuchon, dernier mort français de la Grande Guerre."
François Aubel, le Figaro.


Extrait